Le souffle de l'océan vient-il à manquer ?

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Sachons préserver nos océans

En ces périodes de changements climatiques plus ou moins perceptibles, l'on est en droit de se poser la question sur l'état de nos océans.

L'Unesco publie régulièrement des articles sur ces sujets vitaux pour l'avenir de l'homme.
C'est ainsi qu'en juin 2018, fut édité un article portant sur "Un océan à bout de souffle : ce que l’on sait de la désoxygénation".

Ce problème de désoxygénation de l’océan peut s'avérer crucial et il est grand temps de savoir de quoi il en retourne.
Il est constaté à travers les mers et océans de notre planète, l'émergence croissante de zones dites mortes.
Ces zones sont de vastes étendues maritimes où l'oxygène est consommé plus vite qu'il n'est produit.

Sans oxygène de nombreux écosystèmes marins sont ou seront prochainement menacés dans leur survie… et cela ne sera pas sans incidence sur la notre.

En temps normal, l'oxygène est issu d'échanges avec l'atmosphère, couplés à la photosynthèse marine. Mais cette belle mécanique commence à se gripper sous les effets conjoints de différents facteurs qui sont :

  • Le réchauffement des eaux de surface
  • La pollution qui dégrade les habitats marins (via les plastiques et autres polluants)
  • La surcharge en nutriments
  • La pêche qui bouleverse les réseaux alimentaires

Il s'ensuit, hélas, une baisse de la concentration d'oxygène en-deçà des 30% indispensables à la vie marine. C'est dire si danger il y a ! 😟

Ce phénomène est principalement constaté en haute mer mais également dans les eaux côtières.
Au niveau de ces dernières cela a pris la forme de marées vertes.

En France, surtout dans les baies bretonnes, normandes et le littoral atlantique-vendéen, l'on connaît bien ce désagrément causé par l'eutrophisation (prolifération des algues dans des zones abritées).

Il est donc important de prendre conscience de ce phénomène de désoxygénation de nos océans pour mieux le combattre.
C'est à ce prix que nous pourrons leur rendre le souffle de leur vie … et, par voie de conséquence, de la notre.



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